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Un pays, nos préparations, nos prières

mars 23, 2017 par Espoir Sans Frontière

Nous entendons souvent dans nos discussions que voyager forme la jeunesse. En effet, partir au-delà de nos frontières permet à chacun d’entre nous de découvrir des pays plus ou moins éloignés du nôtre, tant d’un point de vue géographique que culturel ou spirituel. C’est découvrir un pays, sa population, leur mode de vie, leurs coutumes et traditions, leurs croyances.

Espoir sans frontière, c’est partir au-delà de nos frontières, aux 4 coins du monde, au-delà des mers et océans, y découvrir des peuples aux coutumes parfois tellement éloignés des nôtres, afin d’y apporter nos soins, notre présence, nos témoignages, nos témoignages de vie à ces habitants de l’autre bout du monde qui vivent parfois dans la misère, dans la maladie, dans la pauvreté ou dans l’ignorance.

Les équipes d’Espoir sans Frontière agissent donc régulièrement au travers de nos compétences médicales, nos compétences de soins et d’accompagnement, et ce, après de très nombreuses heures de travail de préparation en amont de chaque mission.

Ce travail en amont d’une mission passe par une étude rigoureuse du terrain, l’accessibilité au pays, sa situation géopolitique, la faisabilité ou non d’une mission santé en soutien aux œuvres chrétiennes présentes sur place.

J’ai choisi de parler dans cet article d’un pays dont l’étude sur le terrain ne permet pas d’y réaliser pour le moment une mission santé face aux difficultés d’y vivre pleinement sa foi chrétienne, contrastant pourtant avec un bien-être général ressenti partout dans ce pays.

Il s’agit du Bhoutan, petit pays de l’Himalaya coincé entre l’Inde et la Chine, où l’économie est l’une des moins développée du monde, où l’ouverture au tourisme reste très mesurée, où chaque programme économique doit tenir compte de la politique gouvernementale de protection de l’environnement et des traditions culturelles du pays.

Lors d’une précédente mission dans l’état reculé du West Bengal en Inde il y a 2 ans, nous œuvrions dans la ville de Jaïgaon, à la frontière du Bhoutan, j’ai été intrigué par ce pays, si méconnu, si authentique. Je m’y suis rendu en octobre dernier afin d’y découvrir sa population, leurs coutumes et modes de vie.

Après avoir atterri à l’aéroport de Paro, on se rend compte que le Bhoutan est un pays qui ne ressemble à aucun autre, où le réseau routier à travers les monts et les vallées de l’Himalaya est extrêmement sommaire.

La religion principale et aussi religion d’Etat du pays est le bouddhisme tibétain dit tantrique, pratiqué par 75% de la population. Les chrétiens y sont peu nombreux en raison d’entraves à la foi chrétienne dans ce royaume, et représentent que 0.5% de la population.

Et pourtant, ce constat contraste tellement avec une des politiques intérieures du pays, le BNB, le Bonheur National Brut. Au Bhoutan, on a décrété que le bien-être spirituel et émotionnel devait être la priorité, c’est la raison pour laquelle le 4ème roi de la dynastie Wangchuk ordonne dans les années 1970 cette formule qui fait la réputation du Bhoutan, le BNB, dont 4 piliers sont énumérés : la bonne gouvernance, un développement économique durable, la protection de l’environnement, la préservation de la culture.

On se rend compte en se promenant dans ce pays, dans chaque village, en discutant avec chaque habitant, de la gentillesse de chacun d’eux, de leur souhait d’apporter à chaque étranger toute leur aide afin de nous faire découvrir leur pays et ses coutumes. Le BNB est présent dans chaque coin de rue, dans chaque maison où je me suis rendu et où j’ai été hébergé, ce qui contraste tellement avec l’absence de possibilité de vivre pleinement et ouvertement une foi chrétienne.

Alors, si Espoir sans Frontière ne peut aujourd’hui agir concrètement dans ce pays afin d’y apporter nos soins, nos témoignages, nous pouvons en revanche agir autrement, nous pouvons tous agir pour eux, pour ce pays, et ses habitants, par la prière.

« Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole […] Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps ». Colossiens 4, 2-6.

Catégorie(s) : Compte Rendu Trimestriel

La vie dans les bidonvilles

mars 23, 2017 par Espoir Sans Frontière

Espoir sans frontière envoie chaque année une ou plusieurs équipes médicales au-delà de nos frontières, dans des pays éloignés, des pays où la densité de population dépasse celle que nous connaissons en France, des pays où de nombreux habitants subissent chaque jour leur propre condition, perdant l’idée d’un avenir meilleur, perdant la notion de l’importance d’eux-mêmes en tant qu’individu, et où ces hommes et ces femmes n’ont jamais eu l’occasion de découvrir le Christ Sauveur, ou n’ont jamais pu vivre leur foi en toute liberté, cette foi qui leur apporte réconfort, qui leur apporte la conviction d’être sauvés par grâce.

C’est dans les bidonvilles de ces pays que cette notion prend toute sa valeur, et chacun s’y rendant reçoit brutalement cette dure réalité qui touche des milliers de personnes, hommes, femmes, enfants.

En Février 2015, David, un membre d’une équipe participait pour la première fois à une mission. Le train pittoresque que nous prenions pour nous rendre dans notre destination finale traversait des villages, des banlieues, des bidonvilles. S’apercevant de cette vérité brutale et concrète, David nous confiait ne pas s’attendre à de telles conditions de vie ; il avait pourtant vu des films et des reportages sur ce sujet. Nous avons tous à l’esprit des films comme « La Cité de la joie » ou « Slumdog millionnaire » relatant ces conditions de vie extrêmes, mais y être soi-même confronté nous plonge dans cet univers tellement éloigné du nôtre.

C’est auprès de ces populations que les membres d’Espoir sans Frontière se rendent, afin de leur apporter notre présence, afin de leur apporter nos attentions, de leur apporter nos soins médicaux, afin de leur apporter nos témoignages, ces peuples qui vivent dans la souffrance, ces peuples qui vivent dans la pauvreté et la misère, ces peuples qui vivent dans la maladie, ces peuples qui vivent dans l’oubli.

Il n’y a dans les bidonvilles ni supermarché, ni restaurant, ni hôpital, ni administration. Les maisons sont construites avec des plaques de tôle, des morceaux de bois, de toiles découpées, il n’y pas de cuisine équipées avec micro-ondes, il n’y a pas de salon avec télévision, il n’y a pas de salle de bain avec baignoire. De nombreuses « maisons » sont sans électricité ni eau courante, les habitants s’éclairent à la bougie et vont chaque jour chercher pieds nus l’eau dans des bidons aux puits du quartier.
Les gens ne se soignent pas, les gens ne mangent pas à leur faim, les enfants sont dénutris, la mortalité infantile est importante, 1 enfant sur 4 meure dans les deux premières années de vie. Les femmes accouchent seules chez elles, les problèmes respiratoires et de la peau peuvent être graves, on y trouve de nombreuses maladies parfois mortelles devenues extrêmement rares dans les autres pays, comme la tuberculose ou encore la lèpre.
Pour gagner quelques pièces par jour pour vivre et manger, les habitants des bidonvilles travaillent très dur, parfois 15 heures par jour, sous des températures très élevées, y compris les enfants. Ils font des travaux pénibles et ingrats comme cette jeune fille qui roulent avec ses mains des boules de terre et de bouse de vache mélangés pour réparer les trous dans les maisons après les fortes pluies de la mousson.
Mais ce qui marque surtout, ils sont toujours extrêmement chaleureux et reconnaissants envers les gens qui s’intéressent à eux, les gens qui leur consacrent un peu de temps et d’énergie, ils sont toujours prêts à nous offrir chaque jour de mission une assiette de poulet et de riz, alors qu’eux parviennent à peine à se nourrir eux même, eux et leur famille.

Dr Nicolas Quesnot

Catégorie(s) : Compte Rendu Trimestriel

Des guérisons miraculeuses

mars 20, 2017 par Espoir Sans Frontière

Le principe de chaque mission santé courte durée d’Espoir sans Frontière est d’apporter dans des pays éloignés nos soins médicaux, chirurgicaux, dentaires à toutes les personnes qui le souhaitent, aussi bien dans les villes, les villages, les bidonvilles, au sein des églises, des maisons, des écoles.

De nombreuses personnes que nous sommes amenés à voir, à examiner n’ont jamais vu un seul médecin ni un seul dentiste de toute leur vie, qu’ils soient adultes, personnes âgées ou enfant.
Imaginez certains villages complètement isolés du reste du monde, des villages où le temps semble s’être arrêté, des villages éloignés de toute civilisation, où les paysans labourent la terre avec les vieilles charrues à bœufs, où l’eau n’est fournie aux villageois que par un puit commun situé au centre du village, où l’électricité peine à éclairer chaque maison.
Imaginez les membres de ces villages, les enfants qui quittent très tôt l’école pour travailler dans les champs, les personnes âgées qui effectuent parfois plusieurs kilomètres à pieds pour aller chercher de l’eau ou du riz.
Imaginez ces mêmes personnes parfois dénutries, à devoir manger de la terre, ces personnes au dos complètement déformé à devoir porter des sacs de plusieurs dizaines de kilos sur leur dos sur de longues distances, ces mêmes personnes qui n’ont jamais pris un seul médicament de toute leur vie.

Quant une équipe d’Espoir sans Frontière intervient dans un tel village, chaque membre apporte ses soins médicaux ou dentaires au mieux de ses possibilités, et avec parfois des moyens limités. Mais surtout, chaque membre apporte avant toute chose sa seule présence, ton témoignage, son affection, sa compassion. Chaque membre apporte un témoignage au travers de ses actes. « Comme le corps sans l’esprit est mort, la foi sans les actes est morte ».

Au travers de son témoignage, nous assistons parfois à des guérisons totalement improbables, des guérisons miraculeuses, c’est ce que nous appelons « le surnaturel de Dieu ».

Il y a 2 ans, dans une partie de l’Asie Occidentale, il m’est arrivé de voir une femme diabétique, qui de temps en temps se soignait avec de l’insuline.

L’irrégularité de sin suivi et de son traitement, les conditions précaires dans lesquelles elle vit, le fait de marcher pieds nus chaque jour ont engendré une complication de son diabète au niveau d’un pied, elle présentait un « pied diabétique », avec une importante lésion cutanée de son talon, lésion creusante, nécrosante, lésion qui aurait nécessité des soins locaux pendant plusieurs mois en France pour espérer une guérison.
Nous avons expliqué à cette femme comment équilibrer au mieux son diabète, nous avons effectué les premiers soins locaux de son pied, nous lui avons donné tout le nécessaire pour renouveler ces soins pendant plusieurs semaines, et nous avons prié pour elle. Nous avons été amenés à revoir cette femme tout juste 5 jours plus tard, et quelle aura été notre surprise en constatant que son pied avait totalement cicatrisé.

En 2013, dans un des pays d’Asie du Sud-Est, une jeune femme s’est présentée à moi et me montre une importante cicatrice abdominale présentant un net défaut de cicatrisation. Ce problème n’était pourtant qu’un problème esthétique, mais les conséquences étaient importantes dans ce pays aux coutumes éloignées des nôtres.

Cette jeune femme complexait terriblement de cette cicatrice, ne pouvait envisager de se dévoiler ultérieurement à un homme et donc de se marier ; or une femme de ce pays qui ne se mariait pas à partir d’un certain âge perdait une partie de son identité culturelle et risquait de tomber dans la prostitution. J’ai proposé de pratiquer une dermo-lipectomie abdominale, technique utilisée dans la chirurgie plastique et reconstructrice.

Alors qu’une intervention de ce genre nécessite ensuite un temps de cicatrisation, quelle aura été à nouveau notre surprise en apprenant par la suite que la cicatrisation aura été totale et extrêmement rapide, que cet acte, pourtant pas vital surtout dans le cadre d’une mission santé, aura permis à cette jeune femme de se marier, de conserver son identité sociale par sa nouvelle vie de femme mariée puis de mère de famille, et d’éviter de tomber dans la prostitution.

Dernier exemple, cette même année et dans ce même pays, il m’est arrivé de voir directement à son domicile un homme, diabétique très déséquilibré, marié, vivant dans des conditions précaires. Cet homme passait ses journées tout seul, sa femme travaillant aux champs. Il passait ses
journées à boire de l’alcool de riz, et aura développé une cirrhose de son foie. Son diabète et sa cirrhose auront fini par entrainer une complication, une neuropathie, c’est-à-dire une atteinte presque irréversible des nerfs de ses jambes. Cet homme sera alors resté des mois entiers dans son lit, à ne plus se lever et avec pour seule compagnie en l’absence de sa femme, sa bouteille d’alcool.
J’ai tenté alors d’équilibrer au mieux son diabète, nous l’avons sorti de son lit, et nous avons prié longuement pour cet homme afin qu’il soit délivré de l’alcool.

En repassant 2 jours plus tard à son domicile, nouveau miracle : cet homme, qui était confiné depuis plusieurs mois dans son lit à boire, ressortait progressivement de son lit, et même de chez lui, et sans boire une goutte d’alcool. Les progrès se seront ensuite transformés en véritable miracle par une spectaculaire amélioration de son état de santé et toujours sans une goutte d’alcool dans les semaines qui suivront.

Malgré parfois des situations difficiles dans lesquelles nous pouvons être confrontées, malgré parfois des témoignages accablants, il nous arrive aussi d’être renforcés, renouvelés par de beaux témoignages comme ces quelques exemples. C’est çà le surnaturel de Dieu.

« Persévérez dans la prière, veillez-y avec actions de grâces. Priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole […] Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, et rachetez le temps ». Colossiens 4, 2-6.

Catégorie(s) : Compte Rendu Trimestriel

La mission d’Espoir sans frontière en 2016 : Le Népal

juin 20, 2016 par Espoir Sans Frontière

Psaumes 96-1 : « Chantez à l’Eternel, vous tous, habitants de la Terre ! Chantez à l’Eternel, bénissez son nom, Annoncez de jour en jour son salut ! Racontez parmi les nations sa gloire, parmi tous les peuples ses merveilles ! »

Chaque année, une ou plusieurs équipes d’Espoir sans frontière partent au-delà de nos frontières, afin d’apporter aux peuples éloignés notre présence, de leur apporter nos attentions, de leur apporter nos soins médicaux, notre amour, afin de leur apporter nos témoignages, ces peuples qui vivent dans la souffrance, ces peuples qui vivent dans la pauvreté, la misère, ces peuples qui vivent dans la maladie, ces peuples qui vivent dans l’oubli.

Pour la première fois, Espoir sans frontière envoie, pour cette mission 2016, une équipe au Népal.
Ce pays, situé au-dessus de l’Inde, a connu le 25 avril 2015 un séisme de magnitude 7.8, causant la mort de plus de 7 500 personnes et plus de 14 500 blessés. Le 12 mai 2015 a suivi un second séisme de magnitude 7.4 fit 41 morts et plus d’un millier de blessés. S’y sont ajoutés pendant 23 jours de nombreuses répliques, le bilan total s’élevant à plus de 9 000 morts, plus de 20 000 blessés, et plus de 400 000 maisons détruites.
Dix mois après ces 2 séismes, dix mois après avoir reçus de nombreuses aides internationales, qu’en est-il ? Quelle est la situation humaine et humanitaire dans ce pays désormais oublié des médias ?
Le pays fait face à une catastrophe humanitaire sans précédent. Près de 60 000 personnes continuent de vivre dans des camps, sous des toiles plastiques, sans moyens pour se chauffer ou s’alimenter, près de 400 000 autres personnes vivant dans des villages en altitude ont toujours besoin d’abris et d’équipements.

Le Népal est tombé dans l’oubli du reste du monde, mais surtout est enfermé dans une situation politique particulière qui l’isole. En effet, il a été voté en septembre 2015 une nouvelle Constitution pour le Népal, faisant de ce pays une république fédérale et laïque, contredisant les souhaits et même les exigences de fondamentalistes hindou voulant faire du Népal un « Etat hindou ». L’adoption de cette nouvelle Constitution a eu pour effet que soit bloquée l’arrivée des marchandises qui transitent habituellement par Birganj, principal point de passage frontalier avec l’Inde, entrainant une importante pénurie de matériel, de carburant, de nourriture, de médicaments, de vaccins … Les services de transports sont réduits au strict minimum, de nombreuses entreprises sont fermées, les coupures d’électricité sont fréquentes.
Selon l’Unicef, compte-tenu des pénuries de vaccins et de médicaments, des risques d’hypothermie et de malnutrition, « plus de 2 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans risquent la mort ou la maladie ».

C’est dans ce contexte de crise humanitaire, humaine, économique, politique, qu’Espoir sans Frontière s’engage pour cette nouvelle mission en octobre 2016, afin que des corps puissent être soignés, mais surtout que des cœurs puissent être touchés, et que des âmes puissent être sauvées.
Le Népal, pays qui peine donc tellement à se relever après ces 2 séismes il y a 10 mois, est un pays qui, avant d’avoir besoin de nos soins, a davantage besoin de nos prières, pour chaque habitant, chaque famille, chaque ville, chaque village et chaque quartier.
Et nous avons besoin de vos prières pour notre mission prochaine, pour tout le travail d’amont et de préparation, pour le bon déroulement de nos actes, que notre Père céleste guide chacun de nos actes, chacune de nos paroles.

Dr Nicolas Quesnot

Catégorie(s) : Compte Rendu Trimestriel

Une équipe missionnaire

juin 20, 2016 par Espoir Sans Frontière

Espoir sans frontière, c’est l’action de notre foi au-delà de nos frontières terrestres.
Espoir sans frontière, c’est la concrétisation des actes de foi dans des pays éloignés, où règne la persécution des chrétiens, la difficulté de vivre pleinement sa foi chaque jour.
Espoir sans frontière, c’est l’apport de nos témoignages, nos témoignages de vie à ces habitants de l’autre bout du monde qui vivent dans la tristesse, dans l’ignorance, dans l’obscurité.
Espoir sans frontière, c’est l’engagement, l’engagement au sein d’une équipe, une équipe qui vit sa foi et qui l’exprime partout dans le monde. Il est écrit dans le Psaume 100 « Poussez vers l’Eternel des cris de joie, vers tous, habitants de la terre ».
Et citons également une seconde lecture dans Jacques 2-26 où il est écrit « Comme le corps sans l’âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte ».

Chaque membre d’une équipe apporte au sein des missions médicales effectuées ses compétences, qu’il soit professionnel de santé, qu’il soit de formation paramédicale, ou disposant d’autres compétences pouvant servir auprès des habitants des villes, villages et bidonvilles.
Dans le premier épitre aux Corinthiens est écrit au chapitre 12 « il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères mais le même Seigneur ; diversités d’opérations mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune
 ».

Une équipe d’Espoir sans frontière peut être constituée :

De médecins, qui apportent des soins médicaux, parfois chirurgicaux, et qui délivrent eux-mêmes les traitements aux personnes qui se présentent à eux, s’agissant de vieillards, de personnes enfermées dans l’alcool, la drogue ou la prostitution, de nourrissons dénutris, de personnes gravement malades souffrant de dénutrition, de lèpre, de tuberculose ou autres maladies graves, de personnes infirmes abandonnées de tous.

De chirurgiens dentistes, qui apportent des soins dentaires grâce à leurs « valises de brousse », aux personnes souffrant de graves infections dentaires, ces personnes qui ignorent souvent les bases même de l’hygiène bucco-dentaire.

De pharmaciens qui délivrent aux patients examinés les traitements que médecins et dentistes préconisent, traitements que nous emmenons nous-mêmes de France. Le pharmacien connait chaque médicament et le délivre directement au patient, lui expliquant, et ce malgré parfois la barrière de la langue, sa bonne utilisation (antibiotiques, anti-inflammatoires, antalgiques, contre les nombreux problèmes intestinaux rencontrés, respiratoires, cutanés, ophtalmologiques…)

D’infirmières et d’aides-soignantes, qui apportent directement des soins locaux aux personnes, des soins pour une blessure, des soins pour une plaie, certaines infections nécessitant des soins de peau, d’oreilles, des yeux, une aide à la renutrition d’un enfant ou d’un nourrisson déshydraté ou dénutri.

De personnes qui peuvent apporter leurs compétences différemment
En effet, lorsqu’une personne ou un enfant voit pour la première fois un dentiste qui s’approche de lui avec un masque sur le nez, avec sa valise de soins, les pinces dont il se sert et surtout la seringue pour endormir la dent, un enfant qui vit dans un village sans eau ni électricité pourrait bien vite s’affoler. Un membre de l’équipe peut aussi être présent pour prendre cet enfant sur ses genoux, le rassurer.

J’ai été amené à soigner un enfant qui avait d’importantes lésions de son pied à force de marcher partout pieds nus, dans les rues et les décharges afin de chercher de quoi manger par terre et dans les poubelles. Les lésions de cet enfant étaient tellement importantes qu’il était nécessaire d’agir localement dans certaines conditions stériles et sous anesthésie locale. Il était alors nécessaire qu’une personne de l’équipe soit présente auprès de lui afin de lui tenir la main, afin d’être présent auprès de lui et le réconforter.

Par ailleurs, en fonction des équipes, une telle personne supplémentaire peut également permettre le bon fonctionnement de l’équipe s’il nous manque certains membres plus qualifiés.
.

En poursuivant cette même lecture dans 1 Corinthiens 12, il est écrit « à l’un est donné par l’Esprit une parole de sagesse ; à un autre une parole de connaissance selon le même Esprit ; à un autre la foi par le même Esprit ; à un autre le don des guérisons par le même Esprit ; à un autre le don d’opérer des miracles ».
Ainsi, une équipe est un corps, un corps formé de plusieurs membres dont chacun a une utilité auprès de chaque personne examinée, auprès de chaque situation rencontrée.

Dr Nicolas Quesnot

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« Je ne connaissais pas. » C’est ce que disent les chrétiens quand nous parlons d’Espoir Sans Frontière. Pourtant quand nous en parlons, combien sont intéressés…
Nous n’en sommes pas surpris : nous aussi, nous avons été touchés par le dévouement, le sérieux, l’enthousiasme et la foi des membres d'ESF. C’est pourquoi nous avons eu même à coeur de faire connaître l’incroyable travail de cette association. Nous avons donc organisé plusieurs concerts de soutien où les membres de l’association peuvent présenter les missions qu’ils effectuent. Cette association mérite le soutien du plus grand nombre. Elle mérite votre soutien.
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